Gérard GAROUSTE

1/2/90

1990 | Gravure | 30 x 22 cm (encadrée) | EI20

De même qu’un empâtement en peinture n’est plus perçu comme un simple apport de lumière dans un tableau, mais est compris comme un signe appartenant davantage au vocabulaire du XVIIès. qu’à celui de la Renaissance, la gravure est chargée d’histoire et donc de mémoire. Son procédé véhicule une émotion qui la distingue d’une sérigraphie ou d’une quadrichromie. D’autre part, à notre époque où des moyens tels que l’offset et la photographie permettent de reproduire parfaitement un document, l’importance de l’estampe est à reconsidérer indépendamment de sa fonction de reproduction. Ainsi, je préfère que la gravure soit ramenée à des éditions très limitées. Il s’agit de valoriser une technique extrêmement riche en l’approchant de l’original. Car je ne connais pas de procédés permettant d’atteindre une plus grande finesse de trait. Même la plume la plus fine ne le permet pas. Aussi je déplore la plume de certains graveurs, dits « professionnels » qui abîment la notion de « gravure » en faisant des multiples à l’infini. Aujourd’hui, l’intérêt de la gravure est de la rapprocher d’un objet unique, comme peut l’être un tableau. D’ailleurs les encres employées en gravure sont de même nature que les noirs utilisés en peinture.

Gérard Garouste

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