Jean-Claude LATIL

L’envers du billet

1970 | Sérigraphie | 103 x 57 cm (encadrée) | ET16

L’ENVERS DU BILLET
En 1969, six peintres, regroupés dans la Coopérative des Malassis, ont édité six sérigraphies intitulées l’envers du billet. Ils imaginent 6 faces cachées du billet de 100 francs de l’époque, du Richelieu. Ce qui serait dissimulé serait la vérité de l’argent. L’envers du billet serait sa vraie face, ce qui se cache derrière le masque rassurant et autoritaire du Cardinal. Dès le titre donné à leur album de sérigraphie, les peintres se définissent par leur volonté de démystifier, de dévoiler, de révéler. Et l’on peut les en louer ou blâmer. Ils situent leur travail de peintre par rapport à une fonction politique et théorique : montrer l’envers des choses, traverser les apparences ; chercher de l’autre coté du billet, à la façon dont Alice de Lewis Carroll explore l’autre coté du miroir. Peut être considèrent ils d’ailleurs que le billet est le miroir de la société capitaliste. (…)
Latil insiste sur les images de masse. Richelieu devient un automobiliste, avançant avec des rêves de femmes nues, avec une carotte symbolique qui l’entraine en avant. L’argent est pour Latil, ce qui circule et ce qui pousse à circuler, à agir dans une société capitaliste…

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