Jean BONICHON
Mets tes bonichons, tu vas prendre froid (de la mort de la barrière de corail).
Une branche de corail blanc porte sur chacune de ses ramifications un petit bonnet de laine rouge. Les petites formes carmin se détachent au sommet des extrémités du corail ; pourtant, sous une allure drôle, voire érotique, se dévoile une image beaucoup plus sourde. Le polypier trop blanc est mort ; fantôme que même la tendre et chaleureuse attention (presque maternelle) ne sauvera pas, ne camouflera pas du danger. Bien sûr, le petit couvre-chef fait penser à l’emblème du commandant Jacques-Yves Cousteau qui a marqué plusieurs générations et l’on se demande si le corail ne cherche pas par ce geste désespéré à attirer notre attention. Nos océans vont-ils réellement devenir un monde de silence ?
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