Sophie Keraudren-Hartenberger

Neith n°IV

2021 | Duratrans, plexiglass, leds, bois Mdf teinté, acrylique polyuréthane | 17 x 17 x 12.5 cm | PAK05

Neith n°IV, (Les Lunes de Vénus), 2021, caisson lumineux, techniques mixtes, leds, dimensions variables. En collaboration avec le Laboratoire de Planétologie et de Géodynamique, l’Université de Nantes, l’Université d’Angers et le CNRS. 2002 VE68 est la désignation provisoire d’un astéroïde découvert en 1645 par l’astronome Italien Francesco Fontana, qu’il interprète à l’époque comme une lune de Vénus. Cette collection fonctionne à la manière d’illusions optiques photographiées. En prenant un aspect figé, elles offrent une vision cosmique; celles d’illusions cosmiques perçues autour de la planète Vénus. Ces clichés aux couleurs métalliques obtenus sans objectif ni chambre noire font écho à ce que Walter Benjamin nomme l’inconscience optique par laquelle s’engouffre tout l’imaginaire de la photographie, qui révèle un espace tramé d’inconscient. En extirpant une dimension cachée, latente sous la surface visible, la photographie permet de voir ce que l’œil humain ne peut pas voir. En dépit de sa nature « machinique », la photographie a le pouvoir de faire voir au-delà du visible, d’éclairer ses zones obscures, de confronter le spectateur à la part ténébreuse du monde, à l’épaisseur de son mystère. À l’image des premiers daguerréotypistes qui, loupe en main, croyaient avoir vu quelque chose et faisaient dégorger l’image de ses trésors cachés.

POINT TECHNIQUE
2 points d’accroche (vis)

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