Thierry FROGER

The great south sea

2004 | Photographie | 40 x 43 cm (encadrée) | PAA08

Le travail de Thierry Froger est principalement constitué – mais pas uniquement – d’installations avec projections : diapositive, vidéo, super 8.Au cœur de ce travail, ce dispositif de projection est questionné et décliné, matériellement et symboliquement, comme un transport des images : transport de l’image d’une source lumineuse à un écran (drap, objet, corps) qui la révèle ou la brouille, la modifie ou l’annule, et transport des images dans l’histoire des signes iconiques (greffes, échos, substitutions, réminiscences) à l’âge médiatique qui les rend d’autant plus fragiles qu’elles prolifèrent.Traversant autant l’histoire de la peinture que celle du cinéma, le projet de Thierry Froger s’attache ainsi à interroger les images et les corps – la pellicule et la peau – à travers leur capacité d’apparition et de disparition : suaires, revenants, figures et monstres, décapités, Vénus, icônes, pin-up, ombres et fumées, écorchés, fantasmes, mues et filigranes, momies… Des fantômes. Source reseaux-artistes.fr/archives/thierry-froger Le travail de Thierry Froger, plus qu’à une expérience (une variation des conditions de durée des « sujets » qui permettrait d’en fixer quelques qualités), s’apparente à une quête. Il retrouve, je crois, ce grand mouvement de la pensée d’Augustin : nous ne faisons que des images parce que nous sommes de la nature des images (« et l’homme marche dans l’image »), celles-ci ne cesseront qu’avec le temps lui-même : nous sommes quelque chose de la nature du temps, de son écoulement, de son retour impossible dans notre corps. Texte: Jean-Louis Schefer.« Une interprétation ouverte de ce que « donnent » les installations de Froger dans un ordre de réalité plastique, de travail formel, m’amène à dégager trois grandes lignes de cette lecture spatialisée et corporelle à laquelle est invité le visiteur : tout d’abord, une métaphore épidermique de la nature fondamentalement photographique de l’art cinématographique, ensuite l’irréductible particularisme du cinéma comme machine à fabriquer du temps, enfin la spécificité de son mécanisme comme dispositif à projeter de la lumière.» Texte : Mariette Bouillet Sources : Site collectif_r , ouest France, http:// artmontrelais.free.fr www.photographie.com

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