Au plus près de nos creux

Au plus près de nos creux est une édition introduite par un texte scindé en deux que l’on retrouve à la fin écrit par Sappho. Constituée de photographies argentiques, numériques et de textes imprimés sur papier de soie, l’édition et les tirages racontent la douceur du printemps, le besoin de vitesse et de tendresse, la lenteur de l’érotisme de nos espaces corporels et d’espaces naturels. Au plus près de nos creux est aussi une série d’images qui s’exportent en dehors de l’édition et qui propose de faire récit autrement qu’entre les mains, peut-être plus avec le corps, avec des images qui nous dépassent, parfois nous figent à un endroit, ou nous incitent au mouvement.
Fragments d’instants intimes, entre fiction et réalité, ces compositions d’images proposent un certain nombre de lectures et d’entrées vers des récits pluriels. Cette pièce est une ode à la tendresse que l’on sait se porter et au moment de l’année où les fleurs sont gorgées de pollen et où les insectes qui les butinent le font jusqu’à l’ivresse …