Chair rouge 4

La série des Chairs Rouges fut engagée lors d’une résidence de création dans les Cévennes, au milieu des montagnes, des grottes, des bois ; où les roches poussent comme des racines, où les racines s’ancrent dans les ruines. Les peintures d’ossements deviennent des lieux, des au-dedans, mais aussi des intérieurs de corps, des êtres vivants, des in-carne.

Ce qui jusque là étaient des représentations d’ossements décharnés qui se transforment en paysages, sont désormais des paysages qui se font corps vivants : Les Chairs Rouges sont encore des lieux, mais deviennent aussi des peaux, des chairs organiques d’un rouge feu, rouge Cinabre, rouge de vie – derniers restes de cette période picturale. En effet, cet ensemble de quatre toiles marque la fin de cette série sur les ossements, et prédit déjà l’apparition de figures dans mon travail de peinture.