Symbioses amorphes

« L’apparition violacée revivifie en vain les quelques restes de l’oiselet cachectique*. Sa mystique ardeur consumée par l’appareil érectile délétère se désenfle insensiblement. Réduite à de vulgaires dartres, elle lutte seule contre l’oppresseur profilé. Je sommeille sciemment sur mon compère modelé aux creux béants pareils à d’écarlates cavités avant de me confondre à jamais avec cette immensité bleutée. Ci-gît la singulière cassette aux bords évasés, dégoulinants de fièvre visqueuse. L’effluve délicieux de son parterre éraflé sera rapidement remplacé par celle de l’aura asphyxiante qui nous enveloppe : souffle vireux inhalant notre air cristallin. »

* déf. : « d’une maigreur extrême, alarmante »