Laurent Moriceau
Les mots sont mes petits rôtis
La proposition Les mots sont mes petits rôtis appartient à un ensemble de photographies dont le point de départ est une série de phrases demandées par l’artiste au poète Pierre Giquel. La première intention de ce projet était de revisiter la technique du photogramme en considérant la photosensibilité de notre peau. Les images réalisées mettent en jeu le processus de fabrication de l’image – sa mise en suspens – sans s’attacher à montrer la littéralité d’un résultat. L’image est la conjugaison du contenu poétique d’une phrase et d’un dispositif d’écriture mais aussi d’un support à celle-ci, en l’occurrence, le modèle.
Dans ce travail Laurent Moriceau y prolonge sa réflexion sur les potentialités fantasmatiques de la photosensibilité développées avec la pièce K-shirt, où il glissait du papier sensible entre les sous-vêtements d’une femme et sa peau puis le laissait s’impressionner. Le Projet des Perméables peut se lire comme un rêve éveillé similaire, où le papier photo serait prolongement de la peau.
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